
Après avoir mis en réserve la tentation de définition, JF DRAPERI précise l’attente sociétale de ces notions et dresse une liste d’exemples de coopération à partir d’expériences en France et dans le monde principalement depuis le XIXème siècle. Ces expériences insistent sur l’intégration de savoirs pour permettre l’émergence du coopératif (ex : les cours du soir et l’hygiène au Familistère de Guise en 1858) et sur l’entente au-delà des questions financières, ainsi que les bienfaits des voyages…
Ensuite, JF DRAPERI précise le contexte actuel issu de la séparation des fonctions entre économique et politique depuis Napoléon III (institutionnalisation des objets de l’Education populaire). Ainsi, il faut concentrer le discours sur le « comment » et non sur les buts pour éviter la réappropriation (greensocial business) et limiter les risques de dé-mutualisation (ex : mutuelle canadienne qui passe en Société Anonyme).
L’éducation populaire et l’ESS sont imbriquées l’une dans l’autre et sont filles de la République. Chaque pratique est singulière, il est intéressant de lire les parcours des acteurs à partir de leur expérience (autobiographie comparée). Il n’y a pas de « best way » dans l’ESS ce qui rend le jugement très compliqué. L’expertise doit venir du terrain et non du laboratoire…
Retrouvez le compte rendu de la conférence de JF DRAPERI "Education populaire et ESS"par Les Ateliers de Mélanie :